Rémy Mériot
Dans le rôle du magicien

06/06/2009

Naive New Beaters !

Ô rage, Ô désespoir, quelle tâche difficile que celle d'écrire des articles sur un blog, un vrai !
Seigneur, j'ai péché, et je promet d'écrire plus souvent à l'avenir.
Ma courte complainte est terminée, passons maintenant aux choses intéressantes.

L'article ci-dessous est raconté à partir d'un autre point de vue sur le blog de La-petite-bourette.

Hier, vendredi 5 juin au soir, la maman de ce même ami nous à plus-que-gentiment escortés jusqu'au Rack'Am, à pas moins de 60 km de chez nous, dans la petite ville de Brétigny-sur-Orge, près d'Évry. Le Rack'Am est une petite salle de concert très accueillante, passant inaperçu puisque carrément implantée au milieu d'immeubles, et même carrément "dans" une école maternelle, de quoi enseigner la bonne musique aux jeunes Brétignolais dès leur plus jeune âge. Accueillante aussi par sa capacité maximale de 270 personnes (en poussant très fort), son plafond de 2m10 et sa scène qui n'arrive même pas aux genoux des spectateurs, ce qui offre une proximité quasi-sexuel avec les artistes, on peut leur taper dans les mains, toucher leurs pieds, et sûrement les câliner si l'envie nous prends. Mais nous, les ThreeBrainStudio, sans Julien, mais accompagné par Mattéo, le prestigieux guitariste de Wtg! étions là pour faire un reportage sur le nouveau groupe electro-rock en vogue du moment,




1. La rencontre
Nous arrivons devant le Rack'Am, et sommes interpelés par un jeune animateur radio, qui discute longuement avec Mehdi, alors que nous avions déjà repéré deux des trois Naive, affalés sur des chaises de jardin en plastique blanc, qui nous lancent un joyeux "Salut les gars ! Mais non on est pas du tout en train de se rouler un joint !". On les questionnent alors sur l'endroit où ils veulent faire leur interview. Le chanteur, David Boring, nous dit qu'ils ont repérés "Un petit train" dans un "parc d'attraction"...

2. L'interview
Après avoir escalader une barrière, nous nous retrouvons finalement dans...l'aire de jeu de l'école maternelle, avec le fameux petit train. Nous préférons opter pour "la maison hantée" pour la première partie de l'entrevue. Alors, vous verrez le résultat dans le reportage, mais ces types répondent aux interviews comme si la consigne était "Ne surtout pas répondre la vérité mais plutôt une grosse connerie abstraite", je vous laisse sur votre faim, je suis sur que vous en avez déjà l'eau à la bouche.
Ensuite, le rituel du "Si vous étiez...", comme nous avions fait dans l'interview de Kill The Young, se déroule dans le désormais mythique petit train, où encore de belles bêtises sont dites. Fin de l'interview, retour au Rack'Am pour se restaurer avec de délicieux sandwichs au saumon fumé préparé par nous mêmes, car nous avons finalement refusé la proposition pourtant alléchante du chanteur,
"Vous êtes plutôt chips/bananes...Vous voulez pas plutôt que j'vous ramènent des lasagnes ?"

3. Le concert
Première partie à moitié appréciée pour cause de test de micro, mais on peut quand même se prononcer sur le fait que "Squid and the Stereos" sont bons, et originaux :
Un chanteur/rappeur flutiste-traversier comme on en avait plus vu depuis Jethro Tull, un vrai batteur (rare pour de l'electro), un bassiste et un pianiste plutôt impressionnant, jouant des synthés mais aussi du xylophone et de l'Omnichord, un instrument révolutionnaire ! Un vrai bon groupe d'electro-rock'n'rap, des sons et des mélodies venues tout droit du cosmos, des riffs de guitare gras et puissant, des lignes de basse funky, une batterie simple mais radicale, et une voix grave parfaitement accordée avec le reste du groupe. A suivre.

C'est l'heure de l'entracte, installation du matériel, quelque peu problématique, mais finalement prête à temps. Eurobélix, le "sampleur" arrive sur scène...avec des cierges magiques accrochées aux épaules ! Les mêmes que Watergun! avait utilisées quelques mois avant à Mandres-les-roses, comme quoi, les grands esprits se rencontrent ce soir. Les caméras tournent, c'est partit pour une heure de show. Au menu, Eurobélix nous proposent des samples de batterie-electro bien explosives, ponctués par quelques patterns de basse ou de synthé pré-enregistré, Martin Luther BB King nous balancera une guitare très expressive avec des riffs riche et variés, mêlés de powerchords-mélodies entrainantes, le tout joliment rappé par la voix frappante de David Boring. L'ambiance est meilleure sur scène que dans le public, mais il est difficile de rivaliser avec ces trois schizo-bêtes-de-scène qui sautent, dansent, tournoient, et encore et toujours racontent des conneries, avec un accent pseudo-américain pour faire comme s'ils venaient de "Los Angeles", ce qui est un peu leur marque de fabrique. Sortie de scène, trois chansons pour le rappel, puis le public sort rapidement, une séance dédicace, puis l'on est déjà partit. Au final, un concert excellent, avec quelques préférences personnelles pour les morceaux "Wow Now", "Can't choose" et "Boring David", qui sont d'ailleurs bien meilleures à écouter d'abord en live que sur l'album.

Une seule chose, attendez le reportage, achetez leur album "Wallace", et foncez les voir en concert !

Je rend l'antenne.

Aucun commentaire:

Archives du Magicien !